Landwirtschaftliche Genossenschaften
Fast die Hälfte der bevölkerung Kameruns lebt im Regenwald. Dort finden die menschen alles, was sie für ihr bescheidenes Leben brauchen: das Brennholz zum Kochen, Holz für Werkzeuge und Hausbau, Baumrinde und Blätter als Medizin, wild wachsende Früchte, den Saft der Palmbäume für den Palmwein. Mehrheitlich leben sie jedoch von den Gemüsen und Früchten, die sie anbauen. Wenn die Männer die Bäume gefällt haben, machen die Frauen mit der Feldarbeit weiter. AFRIQUE FUTURE hat die Gründung von 50 landwirtschaftlichen Frauengenossenschaften angestoßen, die selbständig arbeiten, jeweils ein Dorf repräsentieren und unter dem Dach von AFRQUE FUTURE in der SOFRAAF organiseirt sind. Das heißt übersetzt etwa SOFRAAF : Solidarität der aktiven Frauen auf dem Land bei AFRIQUE FUTURE.
La SOFRAAF est structurée de manière pyramidale. Les femmes de chaque village élisent leur présidente, les présidentes d’un secteur (qui comprend plusieurs localités) nomment leur présidente et, enfin, les présidentes de secteur élisent la présidente générale.
Chaque localité ou chaque secteur choisit un micro-projet tel que l’achat de moulins à huile, de moulins à céréales, de semences ou la transformation de parcelles de forêt en terrains cultivables. Le conseil d’administration d’AFRIQUE FUTURE CAMEROUN examine la gestion des fonds précédemment attribués à des groupes et les résultats de leur utilisation avant de décider de l’adoption des nouveaux projets.
De nombreux villages attendent la possibilité d’adhérer à la SOFRAAF mais l’association doit limiter le nombre des groupes afin de pouvoir assumer l’assistance et les financements. Depuis 2013, le gouvernement camerounais encourage la fondation de coopératives rurales qu’il propose de cofinancer. La SOFRAAF bénéficie de ces aides. AFRIQUE FUTURE constitue les dossiers de demande et se charge du travail administratif.
Livraison de moulins à huile ou à farine.
La SOFRAAF est un lieu où les femmes expérimentent le « vivre ensemble » et préparent les esprits au fonctionnement par « coopératives ». Elle permet encore aux femmes de se prouver leurs capacités d’entreprendre, d’augmenter progressivement leur niveau de vie , ainsi que celui de leurs enfants, et d’atteindre éventuellement une autonomie financière. Certains groupes parviennent à faire des économies qu’ils « placent » chez AFRIQUE FUTURE contre rétribution d’un intérêt.
Le travail de la terre et les produits de la récolte
Chaque famille exploite cinq parcelles de terrain. La culture se fait selon une méthode datant de la Préhistoire et utilisée aujourd’hui sur un tiers de la surface de la Planète : la culture sur abattis-brûlis. Les hommes abattent et coupent des arbres puis la parcelle est laissée à sécher au soleil. Les femmes y mettent le feu avant de préparer le sol à la houe pour les semences. Les débris végétaux brûlés constituent un bon fertilisant pour les cultures à venir. Chaque parcelle est cultivée durant une année puis elle est laissée en jachère durant quatre ans. Les semences de tubercule sont plantées au sommet de petits monticules de terre.
La cueillette de fruits sauvages ou de culture
L’agriculture vivrière est essentiellement tournée vers l’autoconsommation. Cependant, elle ne suffit pas toujours à nourrir en suffisance la population qui connait des périodes de disette avec pour conséquences un unique et maigre repas quotidien, une malnutrition qui profite aux maladies parasites ou infectieuses, des enfants qui partent le ventre vide rejoindre leur école située à des heures de marche. La cause principale est l’absence de moyen de conservation des denrées qui périssent rapidement sous un climat chaud et humide.
Le transport et la vente
Grâce à la SOFRAAF, les femmes ont la possibilité de produire davantage avec un meilleur rendement. Le surplus des récoltes est destiné à la vente sur les petits marché de brousse, le long des pistes ou des routes ou encore sur les grands marchés urbains. Le manque de moyens de communication (pistes et ponts) et de véhicules de transport pose un autre problème de taille. En attendant les rares possibilités de transport, les produits de la récolte se dégradent fréquemment.